La difficulté pour la pose de carrelage mural est grande puisqu’il faut à la fois assurer l’horizontalité, la verticalité et la planimétrie. Ce qui est d’autant plus difficile lorsque le mur n’est pas, lui même, parfaitement plat ou que le sol n’est pas parfaitement horizontal.
La première question qui se pose est de savoir s’il est nécessaire de réaliser un simple encollage ou un double encollage. Et la réponse vient de deux éléments. Le premier est la colle elle-même, selon ce qui est spécifié sur les sacs. Mais, le plus caractéristique est la taille des carreaux. Plus ils sont grands et plus le double encollage sera indispensable. Plus généralement, on considère qu’il est nécessaire pour des carreaux à partir de 30 x 30 cm. La difficulté est, par contre, encore plus grande afin que le bon dosage de colle soit réalisé, ni trop épais, ni trop insuffisant. Une raison supplémentaire pour s’adresser à un professionnel.
A noter qu’il existe un carrelage mural adhésif à tous les prix, depuis la mosaïque, en passant par la faïence ou aussi en imitation carrelage à base de PVC. Depuis 10 € le m² jusqu’à plus de 50 € le m², selon les modèles.
le choix de croisillons :
Il faut tout d’abord savoir qu’il existe un carrelage rectifié et un autre non rectifié. Non rectifié, il aura des bords légèrement arrondis alors que rectifié, il aura été recoupé avec un disque diamant pour être de l’exact dimension des autres. Un élément qui influe notamment dans le choix du joint et, donc, du croisillon.
- Ainsi, pour du carrelage mural intérieur, les joints sont de 2 mm pour du carrelage rectifié et de 4 mm pour du carrelage classique.
- Ils seront de 3 mm pour du carrelage mural extérieur rectifié.
les types de pose :
C’est une question d’esthétique, parfois, mais un choix parfois restreint par la dimension des carreaux (on pose rarement des petites dimensions en diagonale, par exemple) et qui peut aussi avoir une incidence sur les découpes de carreaux, le temps de pose et les pertes de carreaux, donc sur le prix final.
- la pose droite : la plus courante, la plus facile aussi à poser et celle qui offre le moins de pertes.
- la pose en diagonale : elle nécessite beaucoup de coupes et peut occasionner des pertes mais peut aussi renforcer l’esthétisme et éviter le problème de murs non perpendiculaires.
- la pose à bâton rompu : les carreaux sont alors posés sur le principe du T.
- la pose en damier : comme son nom l’indique, elle se fait avec des carreaux de teinte ou de dessin différent et peut aussi se réaliser en pose droite ou en diagonale.
- la pose en chevron : elle est réalisée avec des carreaux de format lame et s’inspire de la pose des parquets en chevron.
- la pose en pipe : légèrement différente de la pose en T puisque le carreau qui est posé à 90° de l’autre ne l’est plus en son milieu mais à l’extrémité du premier.
- la pose géométrique : elle est effectuée pour la réalisation d’un dessin bien précis ou d’une fresque.